Le portfolio doit permettre à l’étudiant de :

Méthode

Documenter le développement par des traces partagées : ces traces partagées (au sens de traces évaluées de manière collégiale) servent de support à l’auto-évaluation et permettent d’échanger à propos de ses actions au cours de la formation, et de sa progression (ressources restant à maitriser, à mobiliser, à combiner pour développer davantage la compétence). Ces traces, structurées et commentées, servent aussi de base à l’évaluation finale. L’objectif n’est pas de répéter les retours d’évaluation des enseignants mais de produire un travail d’analyse personnelle.

Méthode

Placer l’accent sur les compétences et non sur les ressources : comme présenté en première partie, une compétence est plus qu’une accumulation de ressources. Il s’agit de permettre à l’étudiant de construire le savoir-agir dans sa complexité.

Méthode

Déterminer les ressources mobilisées et combinées, mais aussi mobilisables et combinables : au fil de ses activités, l’étudiant prend conscience des ressources nécessaires, de celles qu’il a déjà eu l’occasion de mobiliser et de combiner et de celles qu’il maîtrise mais dont il n’a pas eu usage . Ces dernières, appelées ressources mobilisables et combinables, transparaissent dans les commentaires, lorsqu'il explique comment il aurait agi dans telle ou telle variante de la situation initiale.

Méthode

Intégrer les différences individuelles dans l’appréciation : c’est peut-être le point le plus important. L’étudiant sélectionne et commente de manière unique ses traces, et construit un portfolio original qui lui ressemble, avec une trajectoire singulière. ( Poumay et al., 2017[1]).